Formations qui pourraient vous intéresser
Formations qui pourraient vous intéresser
Aucun produit dans votre panier.
Aucun produit dans votre panier.
Publié le - Mise à jour le
Comme le confirme un récent document de travail de France Stratégie, les difficultés de recrutement touchent avant tout certains métiers, dans la plupart des secteurs d’activités. Or, selon les recruteurs interrogés pour le rapport global The Future Of Work 2022 de Monster, l’écueil principal réside dans l’inadéquation entre les besoins des entreprises et les ressources des candidats – en matière de compétences. Quelles sont les soft skills / hard skills le plus « déficitaires » ? Comment y remédier ? Réponses en infographie.
Selon le rapport de Monster réalisé avec le cabinet d’études indépendant Dynata et Randstad (pour la population des candidats), les recruteurs se heurtent à deux types d’obstacles :
Bien que tous les secteurs d’activités soient impactés, le recrutement s’avère particulièrement délicat :
Les cols blancs sont les plus affectés par ces difficultés de recrutement (34 %), devant les cols bleus (23 %) et les cols gris (18 %).
Quelles sont les compétences les plus recherchées lors du recrutement, et celles qui manquent le plus aux candidats ?
Pour les recruteurs interrogés, les soft skills « critiques » chez les candidats sont :
Du côté des hard skills, les recruteurs mettent l’accent :
Or les entreprises demandent aux professionnels RH de recruter en priorité des candidats dotés de soft skills telles que :
Quant aux hard skills le plus souvent requises, il s’agit :
Face à ces situations tendues, les recruteurs des pays observés émettent plusieurs suggestions à destination des employeurs comme des candidats.
Il s’agit tout d’abord d’apprendre à mieux valoriser les compétences transférables dont disposent les candidats. Un caractère « transférable » qui tient dans la possibilité à les mobiliser dans des métiers distincts et des configurations variées. C’est ce que montre le document de travail de France Stratégie et Pôle Emploi « Situations de travail, compétences transversales et mobilité entre les métiers ». Sans surprise, la grande majorité de ces compétences sont des soft skills.
En la matière, des disparités sont observées entre les pays : jusqu’à 70 % des recruteurs souhaitent former les candidats dotés de compétences transférables en France, aux États-Unis et au Royaume-Uni, alors que seuls 47 % d’entre eux déclarent vouloir agir ainsi en Suède. Le caractère de sésame des compétences transférables, pour intégrer une entreprise et pouvoir ensuite y développer de nouvelles compétences, est néanmoins reconnu partout. Un nouveau mode de recrutement à suivre de près.