Formations qui pourraient vous intéresser
Formations qui pourraient vous intéresser
Aucun produit dans votre panier.
Aucun produit dans votre panier.
Publié le - Mise à jour le
Sous l’acronyme FEST (Formation en Situation de Travail) ou AFEST (Action de Formation en Situation de Travail), vous avez probablement entendu parler d’elle. Pourtant, elle vous paraît encore mystérieuse, ou complexe à mettre en œuvre… Voilà pourquoi elle a décidé de s’adresser à vous directement, dans notre infographie ! Ainsi, vous disposerez de tous les éléments pour choisir – et oser ? – la mobiliser.
Tout d’abord, savez-vous qu’elle n’est pas née avec la loi Pour la liberté de choisir son avenir professionnel du 5 septembre 2018 ? La FEST doit en effet à la DGEFP (Direction Générale à l’Emploi et à la Formation Professionnelle) d’avoir été lancée, sous forme d’expérimentation, en 2015. À cette période, elle est déployée en priorité dans des TPE-PME. Puis, dès la fin 2016, 11 OPCA (qui deviendront plus tard des OPCO) l’expérimentent dans une cinquantaine d’entreprises. Mi-2018, un rapport valide son impact positif en termes de formation des salariés. Mais revenons à la loi Avenir Professionnel : l’AFEST lui doit néanmoins d’avoir été inscrite dans le champ de l’action de formation.
Par ailleurs, elle se rattache à l’esprit du compagnonnage. Mais attention : un compagnonnage 2.0 ! Car l’AFEST peut aussi être déployée à distance, par l’intermédiaire d’outils digitaux. Durant les périodes de confinement, elle a continué à être mise en œuvre, moyennant certains aménagements.
Et elle ne serait rien sans l’identification de situations emblématiques de travail – pour l’entreprise ou le salarié ! Car c’est sur la base de ce référentiel qu’une AFEST va pouvoir être menée. Ainsi, selon un exemple donné par Yann Coirault[1] : « Pour un cuisinier, il existe trois situations emblématiques : savoir émincer une échalote, faire une omelette roulée et préparer une pâte feuilletée. »
Premier dispositif concerné : la formation sur le tas.
Un autre dispositif présente des similitudes avec l’action de formation en situation de travail : le tutorat.
S’il est un paramètre non négociable avec la FEST, c’est bien le temps à y consacrer. Car, pour qu’une tâche soit réalisée en situation apprenante, elle devra être prolongée de moitié[3] (de 40 % à 50 %) – afin de permettre au collaborateur en formation de revenir en arrière et de « refaire ». Toutefois, ce temps sera amplement rattrapé par la suite ; on y reviendra. Par ailleurs, le déploiement d’AFEST accélère la montée en compétences des apprenants – immergés, de fait, dans le développement de leurs compétences. Et leur valorisation est au rendez-vous, tout comme celle des accompagnateurs AFEST s’ils ont été choisis en interne.
D’autres facteurs sont également décisifs :
S’il est important de savoir sur quoi repose l’AFEST, cela ne suffit pas à réussir sa mise en œuvre. Il existe en effet plusieurs étapes à respecter. Les voici :
Bien qu’ils n’interviennent pas directement, les managers doivent adhérer à la démarche, et être informés régulièrement du résultat des actions menées dans ces situations. Sachant que l’AFEST peut être déployée en complément de dispositifs de formation plus classiques, ou de façon indépendante – selon les besoins.
[1] Responsable de la signature pédagogique CSP DOCENDI, Yann Coirault est un spécialiste de l’AFEST.
[2] Chez CSP DOCENDI, on parle d’afestoyeur, pour témoigner de son caractère dynamique !
[3] Source : tribune d’Alexandre Malarewicz, cofondateur d’Empowill, sur RH Info.
[4] Source : tribune d’Alexandre Malarewicz, cofondateur d’Empowill, sur RH Info.